Re: [EGD-discu] Écriture inclusive

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Le 27 juin 2017 à 13:45, Valentin Melot <valentin@xxxxxxxxxxx> a écrit :

Mais pourtant, pour dire « un maire de genre masculin », si son genre à de l’importance, on dirait « virurbestro », non ?


Ça ne se dit pas, précisément parce « urbestro » ne peut être qu’un homme (en espéranto académique). C’est exactement comme « patro » un père et « patrino » une mère. On ne dit jamais « virpatro » parce qu’être un père implique d’être de genre masculin. Si tous les noms étaient neutres, le préfixe « ge- » serait inutile (ou presque). Un truc pénible avec « ge » c’est que cela ne neutralise pas le mot. Cela signifie au contraire la présence des 2 sexes, ce qui implique presque toujours l’usage du pluriel.

Par exemple si on veut dire : « je veux voir un de tes parents » (dans le sens père ou mère et pas oncle…) on dira « unu el viaj gepartroj » exactement comme en français et pas « gepatro » qui serait plus simple mais incorrecte. Le pluriel ne peut être évité qu’en tant qu’adjectif : « une autorisation parentale » = « gepatra permeso » à ne pas confondre avec « patra permeso » = une autorisation paternelle.

À partir du moment qu’un nom désigne un être humain, le genre par défaut est le masculin. (À l’exception des bébés où c’est le neutre).
Il n’existe que de très rares mots à être du genre féminin (amazono, muzo, valkirio : une amazone, une muse, une valkyrie et sans doute quelques autres).

Par contre pour les animaux c’est le neutre par défaut, même pour les animaux majoritairement représentés par des femelles comme les abeilles : abelo / abelino / virabelo = une abeille / une abeille femelle / un faux-bourdon.



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