Le 06/07/2016 09:11, Stéphane Veyret a écrit :
> Je ne sais pas s'il y a des règles définies dans les statuts d'Ergodis
> pour sélectionner un chef de projet, mais dans les règles
> sociocratiques, on préfère utiliser l'élection sans candidat.
>
> Le 6 juillet 2016 à 02:13, Olivier Guéry <
nemolivier@xxxxxxxxx> a écrit :
>> Je suis totalement pour un « chef de projet ». Pour savoir où nous en sommes
>> dans les delais, etc. On attend les candidatures spontannées :D
>>
>> NémOlivier.
>>
>> Le mar. 5 juil. 2016 à 20:44, Marcel <
bkn.ema@xxxxxxxxx> a écrit :
>>>
>>> Le 04/07/16 à 12:22, Jean-Philippe Cugnet a écrit :
>>>> Et qu’en serait-il si un jour une langue décidait d’utiliser
>>>> un l–accent circonflexe ? Une bidouille du genre c’est de l’ordre
>>>> de la personnalisation de clavier, pas de la norme.
>>>
>>> Le 04/07/16 à 12:57, Jean-Philippe Cugnet a écrit :
>>>> Pour l, m, p et t il n’y a-t-en effet aucune langue à ma
>>>> connaissance qui utilise un accent circonflexe. L’espéranto en
>>>> revanche utilise ĉ, ĝ, ĥ, ĵ et ŝ.
>>>>
>>>> À mon humble avis, la conception d’une disposition doit se faire
>>>> sans « trucages », c’est à dire en conservant la logique des
>>>> touches mortes. L’appui d’une touche morte suivie d’un caractère
>>>> doit modifier se caractère d’une certaine façon et non frapper une
>>>> séquence de caractères. ^ + e = ê, ^ + c = ĉ, etc. De même pour la
>>>> touche morte grec ou devises, elles modifient un caractère pour le
>>>> transformer en son équivalent grec ou de devise.
>>>>
>>>> Une touche compose, elle, permet de frapper une séquence qui donne
>>>> un caractère. Mais jamais un clavier ne devrait à mon sens frapper
>>>> une série de caractères. Après, rien n’empêche l’utilisateur final
>>>> d’utiliser un programme lui simplifiant la frappe en automatisant
>>>> certaines séquences — guillemets suivis d’espaces insécables, par
>>>> exemple — mais ce n’est pas le rôle d’une disposition.
>>>
>>> Quand une langue utilisera l̂, m̂, n̂, p̂, t̂, ou v̂, Unicode n’encodera
>>> pas ces
>>> caractères sous forme précomposée. C’est sûr à 100 % : « Nous avons fermé
>>> cette
>>> porte-là et jeté la clef. » Par conséquent et à cause de code gelé sous
>>> Windows
>>> peu d’années après le lancement d’Unicode, ces caractères, se présentant
>>> donc
>>> sous forme de séquences, ne pourront pas être générés en une fois par
>>> touche
>>> morte à l’aide d’un pilote de disposition au format Windows. Unicode a
>>> beau statuer
>>> que l’extension de la méthode des touches mortes au support des caractères
>>> décomposés est « straightforward », cela ne se fera à ma connaissance
>>> jamais dans
>>> un driver de type Windows. ISO/IEC 9995-11 qui est là pour ça, en appelle
>>> d’ailleurs explicitement aux éditeurs de texte et traitements de texte.
>>>
>>> D’autre part, l’usage des diacritiques espaçants comme caractères de
>>> touches mortes
>>> est aujourd’hui obsolète, car il ne suffit pas à la richesse de caractères
>>> latins à
>>> l’ère d’Unicode. S’ils continuent dans cette veine, les développeurs de
>>> dispositions sont amenés à combler les lacunes avec des caractères plus ou
>>> moins
>>> arbitraires, qui donnent au mieux une petite idée de la modification
>>> qu’ils
>>> représentent. Mais sur la plupart des ordinateurs (c’est-à-dire sous
>>> Windows),
>>> reconnaître une touche morte par le diacritique isolé qui s’insère avant
>>> les
>>> lettres non supportées devient vite compliqué même en présence des
>>> diacritiques
>>> disons plus classiques. Pour la gravure des touches, les rédacteurs
>>> d’ISO/IEC 9995
>>> ont trouvé des graphismes censés être univoques.. Cela démontre en creux
>>> qu’au
>>> niveau du flux de texte le pari est loin d’être gagné.
>>>
>>> La solution qu’on a vue en janvier où je ne sais quand déjà, consiste à
>>> promouvoir
>>> au rang de caractères de touches mortes une sélection de lettres
>>> diacritées
>>> complètes. Pour le circonflexe c’est donc l’'ê'. Sur la plupart des
>>> ordinateurs,
>>> les séquences 'êl', 'êm', 'ên', 'êp', 'êt', 'êv' viennent alors toutes
>>> seules.
>>>
>>> Quant à la logique, les touches mortes mêmes créent la confusion dans
>>> l’esprit des
>>> utilisateurs de beaucoup de pays, à tel point que Microsoft, et l’auteur
>>> du MSKLC
>>> avec eux, n’ont supporté les touches mortes que « pour la
>>> rétrocompatibilité, non
>>> pour les nouvelles dispositions ». Sur cette ligne la logique est
>>> « 1 frappe = 1 caractère ». L’usage de touches mortes constitue une
>>> évolution :
>>> « 2 [ou davantage de] frappes = 1 caractère ». C’est là où se sont arrêtés
>>> beaucoup
>>> d’utilisateurs de dispositions latines. Les dispositions pour l’arabe et
>>> les
>>> langues hindoues sont plus évoluées dans un autre sens :
>>> « 1 frappe = 1 ou plusieurs caractères ».
>>>
>>> L’Afnor envisage de supporter la séquence 'cʼh' pour le breton. Pour le
>>> français
>>> en général on ajoutera avantageusement les séquences 'nᵒ', 'nᵒˢ', 'Nᵒ',
>>> 'Nᵒˢ',
>>> ainsi que les séquences 'espace (fine) insécable + ponctuation'. En mode
>>> pavé numérique sur alpha aussi les séquences 'espace fine insécable +
>>> %|‰|€'.
>>>
>>> Il est difficile d’invoquer la logique, qui est là pour faciliter la
>>> mémorisation,
>>> non pour brider la performance. On vient de voir qu’en matière de dispo
>>> clavier il
>>> y a plusieurs logiques différentes, ou disons mieux “différentes
>>> sensibilités”.
>>> En cas d’argumentaires basés sur le choix d’une logique parmi d’autres, il
>>> faudrait
>>> peut-être aussi justifier ce choix. Le simple “consensus de tous” ne
>>> suffit pas
>>> pour le justifier. Avec cette logique en tête personne n’aurait jamais eu
>>> l’idée de
>>> créer le bépo non plus.
>>>
>>> Marcel
>>>
>>> --
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