Re: [EGD-discu] Résultat du vote

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Je ne conçois pas ce débat comme une guerre, loin s’en faut ^^
Il est bien dommage que l’écrit ne s’accompagne du ton de l’oral. À me relire je comprends parfois que mon obstination puisse passer pour de la véhémence.

Je pense simplement que, puisque, d’après les votes, le consensus n’existe pas, il me semble important que le compromis proposé se doit d’être le plus équitable possible. Équitable dans le sens où la solution proposée, si elle doit satisfaire un choix, doit impacter le moins négativement possible l’autre choix.
L’existence et l’accessibilité variables de la touche LSGT l’élimine pour moi des candidats comme accès direct à l’apostrophe droite (comme à la typographique, à considérer une inversion de la proposition). Au contraire la position en 6 rejoint une position presque « mnémotechnique » (puisque sur la même colonne), considération qui recoupe d’ailleurs les positions actuelles des guillemets français et du guillemet anglais droit.

Le 13 novembre 2016 à 19:03, Valentin Melot <v.melot@xxxxxxxxxx> a écrit :
Ah. Merci de m’avoir répondu sur ce point.

Là où je pense que tu fais erreur, c’est que tu conçois le débat qui nous oppose comme une guerre entre les défenseurs de l’apostrophe typographique et ceux de l’impostrophe. Or, je ne crois pas que le but des partisans de l’inversion soit d’anéantir l’impostrophe, ni le contraire. À mes yeux, il s’agit de proposer une solution intelligente qui tienne compte des raisons pour lesquelles chacun de ces caractères existe et devrait être inclus.

Je résume : l’apostrophe typographique est celle à utiliser pour écrire du texte courant. Elle doit s’inscrire de façon fluide dans la saisie de mots du français. Sa place optimale est [n]. Idéalement, pour encourager une typographie correcte, il ne faut pas que les personnes écrivant aient à la chercher. Si quelqu’un ne sait pas où elle est, il est peu probable qu’il fasse un effort pour la chercher car le commun des mortels ne se préoccupe pas de typographie : il faut la mettre à un endroit accessible et visible.
L’impostrophe, elle, est essentiellement utilisée dans du code, est jamais dans des phrases. Pour simplifier la vie de nos amis informaticiens, il faudrait qu’elle soit accessible, et il n’est pas ridicule de vouloir la mettre à proximité des autres caractères spécifiques à l’informatique : en main gauche, avec éventuellement AltGr. En revanche, de crainte que les programmeurs en herbe ne la trouvent pas, on la veut gravée /et/ en accès direct. Si quelqu’un ne la trouve pas, il sera contraint de la chercher pour faire marcher son code et mémorisera sa position.

Maintenant, je rappelle que AltGr+[g] est une position très accessible sur un clavier ISO, à peine moins que [n]. Plus, d’ailleurs, que LSGT ou {6}. Il y a fort à parier que les gens ayant l’habitude de taper en BÉPO, s’ils ont le choix entre l’impostrophe en LSGT/6 et en AltGr+[g], utiliseront AltGr+[g]. Je teste depuis hier soir, j’ai un peu programmé en shell, à aucun moment je n’ai utilisé l’impostrophe qui était sur LSGT.
Le principal intérêt de la mettre en LSGT en double, c’est de la rendre visible. Mais ce n’est que de l’apparat. Ce n’est pas comme si on mettait la lettre E en LSGT par exemple…

Bien à toi,

--
Miltøn

Le 13/11/2016 à 18:39, Alexandre Garnier a écrit :
Le 13 novembre 2016 à 18:07, Valentin Melot <v.melot@xxxxxxxxxx> a écrit :
Tu ne m’as toujours pas expliqué *indépendamment des résultats du vote* en quoi il était problématique que l’inversion se fasse et que l’impostrophe soit en plus dupliquée sur LSGT.

C’est assez simple : puisqu’elle n’est pas commune à l’intégralité des claviers en circulation e'n France (tendance plus encore marquée parmi la population des développeurs — population que l’apostrophe droite vise, selon toi — je pense, qui achèteront plus volontiers des portables et claviers venus de l’étranger que d’autres), je considère que la touche LSGT n’existe pas.
Première raison pour laquelle je soutiens plus volontiers la proposition de Flamme.

Petit aparté : comme compromis, j’en suis venu à trouver intéressant de considérer, pour chaque proposition, son équivalent direct en inversant les apostrophes. Celle pour laquelle l’inversion nous semble alors la plus acceptable sera très certainement celle qui saurait convaincre l’autre camp.
Seconde raison pour laquelle je soutiens la proposition de Flamme et son inverse, dans le cadre d’un choix constitutif de la norme.





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