Le 02/02/2011 00:02, Blaise a écrit :
ha laisser faire ci c'est trop compluiquer.
----- Original Message ----- From: "Jean François Colas"
<jfcolas@xxxxxxx>
To: <carrefourblinux@xxxxxxxxxxxxxxxxxxx>
Sent: Tuesday, February 01, 2011 6:03 PM
Subject: Re: [CBLX] espeak ou speech-dispatcher ?
Euh... comment va-t-on bien pouvoir expliquer ça à quelqu'un qui n'a pas
connu le DOS?
J.-F.
Blaise a écrit :
non mais! comment vous fesier pour avoir une sinthèse vocale pour dos?
Blaise
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Il y avait des synthèses en hardware (le matériel était trop lent pour
la synthèse logicielle) comme Sonolect ou Televox ou d'autres dont j'ai
oublié le nom. Elles étaient pilotées par des programmes spécifiques
conçus et réalisés par les fabricants ou les revendeurs, tournant en
arrière-plan (il ne faut pas oublier que DOS est mono-tâche,
c'est-à-dire qu'il ne peut faire tourner qu'une seule application à la
fois en interaction avec l'utilisateur ; il n'y avait pas plusieurs
consoles).
Comme un écran DOS ne comporte que du texte, c'était facile d'avoir une
revue d'écran qui tournait en arrière-plan de l'application ; et c'était
également facile de paramétrer aux "petits oignons" ces synthèses.
Il n'y avait pas de réseau et encore moins d'Internet. On utilisait un
traitement de texte, en mode texte, comme Sprint ou même les premières
versions de Word (je n'en suis pas sûr, je n'avais pas accès à ce
monde-là, trop cher !). Il y avait aussi Turbo-pascal pour les
programmeurs et Quattro-Pro ou Lotus 1-2-3 comme tableurs. On ne
traitait pas les images, ni le son ni les videos, hors de portée des
matériels de l'époque. Le piratage exigeait un réseau de copains. Les
imprimantes imprimaient quatre ou cinq polices implémentées en dur, et
on n'avait pas de taille variable, seulement des corps 12, avec (si on
avait de la chance) le gras et l'italique. Pas d'impression d'image bien
sûr. Mais des embosseuses braille existaient déjà, ainsi que les
premières barrettes.
Les virus se propageaient à travers les disquettes (cinq pouces un quart
et souples, 360ko de capacité, vous avez bien lu, c'est le dernier cri).
On s'amusait comme des fous avec tout ça, c'était la révolution !
Les ennuis sont apparus avec les premiers programmes DOS tournant en
mode graphique, comme Word ou le tableur Quattro Pro, évolutions des
précédents..., et il y eu une période pendant laquelle on a été condamné
soit à Windows (sans jaws au début !), soit à stagner sous DOS
(qu'est-ce qu'on regrette Sprint), ce qui a motivé les pionniers à
s'embarquer dans l'aventure Linux qui débutait.
Gilles
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