Je tombe sur ces mails après quelques jours sans vérifier ma boite mail. Je tiens à revenir sur un principe à mon sens fondamental :
Une association doit être maintenue par des membres actifs, qui plus est les membres de son bureau.. N'étant plus actif pour ma part (depuis plus d'un an) il devient normal de démissionner et laisser place à plus motivé.
Quelque soit la cause ou la raison d'être d'une association, son objectif est de rassembler et de transmettre, pas de conserver. Ce rassemblement doit permettre à d'autres de se rencontrer, et de fédérer à leur tour.
Je pense qu'au travers des événements organisés, les libristes de Nevers et alentours ont eu plusieurs occasions de se rencontrer, d'échanger, de se connaître, et de participer à la vie active de l'association en prenant poste, en étant force de propositions, etc.
Quoiqu'il en soi, ce n'est pas "un combat" qu'il faudrait à tout prix gagner (il y en a suffisamment dans le monde, de combats, laissez donc cette métaphore hideuse au fond du placard le plus sombre de votre cortège cérébral), mais plutôt comme une aventure, pour apprendre, développer, évoluer, essayer d'aller plus loin, qu'on soi seul ou en groupe. Il n'y a rien à gagner ni à perdre, juste à apprendre.
Il n'y a rien à céder ni à lâcher, les plus motivés (si motivés il y a) reprendront simplement la suite, non par contrainte, mais par envie (si envie il y a). De nombreux libristes ont été rassemblés, qu'est-ce qui les/vous empêche de perpétuer le mouvement? Faut-il vraiment qu'un groupe d'étudiants vous guide? Je ne me sent pas l'âme d'un berger, et je suis sûr que vous ne vous sentez pas non plus l'âme de brebis, alors mesdames, messieurs : tolérance, s'il vous plait, envers ceux qui se sont mobilisés les premiers (ces fameux étudiants, qui vont, à un moment donné, entrer dans la vie active, déménager ou que sais-je encore (les gens et les choses évoluent, voila tout) et ne plus avoir forcément le temps ni l'envie de gérer une association). Plutôt que de regrets, mobilisez-vous à votre tour, il n'y a ni obstacles, ni dangers, seulement des choses à construire, après tout : la voix est libre ;)
Sur ces mots, très bonne continuation à toutes et à tous, librement,
Guillaume.