Re: [HackerSpace] Réunion avec CG63

[Michael Witrant <michael@xxxxxxxxxxxxxxx>]

Le 27/02/2013 13:51, Jean David Olekhnovitch a écrit :
> J'étais donc ce matin au siège du Conseil Général, avec Gérard, où l'on a été reçu par plein de gens :
> - deux VP, dont un plus lié aux mouvements associatifs, et l'autre au numérique et développement durable
> - le webmaster du CG
> - un responsable de projets numériques, entre autre sur la partie réseau très haut débit
>
> Tout d'abord, la présentation que j'ai pu leur projeter en partie (en PDF, car faite avec un vilain outil-non-libre-bouh-c'est-la-honte-mais-je-l'ai-fait-a-l'arrache-et-c'est-l'outil-que-je-maitrise-le-mieux) :
>
> https://cloud.clermont-universite.fr/public.php?service=files&t=4693b0c7673acae8dd75d61dd02687e1
>
> J'espère ne pas avoir dénaturé vos propos et positions dans ce doc. Vous pouvez me faire remonter vos remarques avant que je leur envoie une version électronique.

Très bien cette présentation.

> "Vendre" le concept a été très facile, car un des VP avait déjà visité l'atelier qui a été monté au Puy, et avait déjà listé ce projet dans sa liste de projets à porter sur les années à venir.
>
> Du coup, ils nous perçoivent comme des "accélérateurs" d'un projet qu'ils ont déjà. En fait, on s'est vite retrouvé en situation de freiner un peu les enthousiasmes, de chercher à les recadrer dans des dimensions plus adaptées à notre terrain d'expérimentation.

C'est très positif ça, ils ont l'air très motivés.

> Eux voient en de tels ateliers des occasions de redonner une dynamique à des lieux tels que médiathèques, à réactiver des projets/envies avec des profs de techno de collège.

C'est vrai que ça peut rentrer dans le même esprit qu'une médiathèque.

Ça donne une idée des ce qu'ils imaginent.
Par contre pour s'ouvrir en permanence au public comme une médiathèque, 
il faut du personnel et un endroit clean et secure. Pour accueillir des 
profs avec leur classe c'est un peu pareil.
Ça fait un gros projet. Pourquoi pas. Ça fait sans doute partie des 
orientations possibles même si je voyais plutôt ça à long terme.


> Ils sont prêts à allouer moyens humains, financiers, immobilier, dès lors qu'on "impulse" cette dynamique, qui est la clé qui leur manque.
>
> On n'a pas évoqué de montant (j'ai juste dit entre deux phrases : "compter 4-5000 euros par atelier à monter").
>
> Il faudrait qu'on se positionne ensemble sur l'envie d'amorcer des projets avec ces gens là.

Mon premier avis c'est pourquoi pas.
Je suis un peu réticent à dépendre d'une structure publique, mais la 
possibilité d'avoir dès le départ des moyens suffisants pour ouvrir 
quelque chose qui ressemble à un FabLab est quand même très intéressant.

Et même si leur soutien s'arrête ou diverge trop, on aura eu le temps de 
goûter au FabLab et de voir l'intérêt que ça suscite, chez nous et chez 
les autres. Ce qui peut éventuellement nous permettre de repartir sur un 
projet plus autonome, si l'engouement est effectivement là.

On peut aussi essayer d'assurer la pérennité du projet pendant sa 
construction. Je ne sais pas trop comment fonctionnent les subventions, 
mais si les machines pouvaient par exemple appartenir à une structure 
qui n'est pas entièrement contrôlée par le CG, ça permettrait de 
rebondir plus facilement.


> La suite est plus mon avis perso :
> Si oui, il faut monter des propositions qui doivent, dans mon esprit, être :
> - incrémentales : partir petit, laisser une large place à l'expérimentation, au tatonnement

Ca me parait être une très bonne chose. Personne parmi nous n'a déjà 
géré ni même fréquenté régulièrement un FabLab.
Il y a plein de compétences variées parmi les personnes qui gravitent 
autour du projet, mais pour la gestion du lieu il vaut mieux y aller 
doucement je crois.

> - amorcées par un financement initial : donner un montant nécessaire pour "amorcer" cette expérimentation
> Il ne faut pas me semble t'il se présenter comme les animateurs de ces ateliers (trop chronophage pour nos emplois du temps déjà bien chargés), mais plutôt chercher à amorcer de la collaboration avec les agents désignés par le CG, et les impliquer dans le montage de prototypes d'ateliers. En gros, on monte des ateliers qui nous amusent, on y implique autant que possible d'autres personnes qui montent en compétence en même temps que nous ; par la suite, s'ils veulent ou sont missionnés par le CG pour animer des ateliers, on se retrouvera avec des minis-ateliers thématiques créés dans d'autres lieux

Oui je verrai bien les choses comme ça aussi. Mais peut être que 
certains parmi nous seront quand même intéressés par le côté animateur.

>   (forcément, le CG a des préoccupations au niveau départemental, et pas simplement pour nos clermonto-clermontois)

D'un coté c'est dommage si les machines se retrouvent un peu 
éparpillées, mais d'un autre c'est très bien s'il y a des ateliers un 
peu partout. Enfin ça c'est à plus long terme j'imagine, et probablement 
assez indépendamment de nous.

> On les revoit en mars (le 26 à 10h30), il serait bien d'avoir pour cette date là la description de 2 ou 3 "ateliers" avec à chaque fois un chiffrage financier. L'idée serait de financer dès à présent le prototypage d'un, deux ou trois ateliers, qui seraient ensuite présentés à un public plus large.

On doit pouvoir préparer ça. Plusieurs pistes ont déjà été évoquées, on 
va essayer de les concrétiser.
C'est bien de faire ça de toute façon, même si au final ce n'est pas le 
CG qui finance.

> Par ailleurs, et rien à voir ou presque avec ACoLab, nos interlocuteurs se sont montrés sensibles et demandeurs de discussions autour de la notion de "libre". Il serait peut être opportun de positionner LA comme interlocuteur à ce sujet.

Effectivement. À proposer sur la liste de discussion de Linux Arverne.

> Voilà, difficile de résumer en quelques mots une réunion de deux heures... A dispo si vous avez des questions !

Merci beaucoup pour ce résumé, et à vous deux d'avoir géré cette réunion.


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