Re: [HackerSpace] Imprimante 3D

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Le 20 février 2013 16:53, Thomas Trabattoni <trabattoni.thomas@xxxxxxx> a écrit :
Je crée un fils de discussion dédié pour le sujet de l'imprimante 3D.

Pour moi le problème de l'imprimante 3D c'est son "accessibilité" technique. Je m'explique.
Quelqu'un se présente à l'Hack-o-Lab avec une idée à réaliser en 3D. La première chose à faire est de modéliser l'idée et s'il ne sait pas se servir d'un logiciel de modélisation 3D il va devoir apprendre, ce qui est long. Avant de repartir avec quelque chose de ça conception/création il va devoir apprendre à utiliser le logiciel. Ca n'est pas un problème en soit mais ça réduit l'interactivité (ça augmente le temps entre l'idée et la réalisation au moins pour la première fois) de l'objet.

Pour "lancer" le lieu, je pense qu'il faut des machines qui permettent rapidement (sans trop de connaissance technique) de repartir avec quelque chose de concret. D'où la proposition de la découpeuse vinyle qui peut avoir comme point de départ un dessin à la main scanné puis vectoriser et hop ! la personne repart avec quelque chose de sa création. De plus c'est à la mode en se moment de faire des sticker pour tout (Tshirt, frigo, voiture, lave vaisselle, mur de chambre/salon,....). Si on arrive à proposer au gens de repartir, disons dans l'heure, avec quelque chose de leur création je pense qu'on aura gagné.

Voila, je ne suis pas contre les imprimantes 3D, ça impressionne beaucoup les gens (donc ça peut potentiellement les faire venir, c'est bien le dilemme) mais pour passer de l'idée à la réalisation ça demande des compétences plus large que d'autre machine.

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J'approuve l'idée, avec une autre perception.

Je vous livre ça un peu 'brut'

Je l'ai déjà indiqué, mais pour moi, l'imprimante 3D est un (joli) gadget non abouti ; c'est un peu l'étape 0 de l'évolution pour moi.

A la base, les machines type Rep-Rap visait un besoin d'auto-réplication, avec pour leurs créateurs le doux rêve en filigrane d'avoir des robots capables de se dupliquer/reproduire/réparer.

Maintenant, dans la pratique, l'usage qui en est fait présente finalement des limites assez marquées, en particulier sur le choix de la matière et les caractéristiques mécaniques des pièces produites.

Si on en revient au principe de fonctionnement d'une 'imprimante 3D', on est sur une machine qui gère :
axes X,Y,Z + chauffe + avance du fil

Dans le milieux modéliste que je fréquente par ailleurs, depuis pas mal de temps maintenant, on trouve des 'fraiseuses CNC fait maison' pour travailler des pièces en alu, en carbone.
Ces machines gèrent :
axes X,Y,Z + vitesse de broche (la rotation de la fraise)

Et une découpeuse à vinyle, finalement, c'est un 'stylet' de découpe, avec une lame ayant un mouvement de rotation connu que l'on compense avec un offset de déplacement de la tête.
En gros, ça gère
axes X,Y, + Z sous forme 'levé/posé'

Je crois me souvenir que quelqu'un (Thomas de mémoire) envisageait d'étudier la possibilité de monter une petite fraiseuse à la place de la tête de fusion de son imprimante 3D.

Au final, je me dis qu'avec une machine capable de gérer X,Y,Z + 2 'fonctions', il doit être possible de l'utiliser au choix :
* en X+Y+(Z) avec un stylet de découpe ou un stylo
* en X+Y+Z + une buse d'extrusion + une avance de fil
* en X+Y+Z + une broche

Le tout est d'avoir une mécanique de base capable de répondre aux exigences de chaque besoin, en terme d'effort, c'est le fraisage qui donne le plus de contraintes.

En partant de ce raisonnement, je pencherais plus facilement pour l’acquisition d'un kit/chassis de type fraiseuse, et de demander l'aide de Thomas et François pour fabriquer avec les 'Rep-Rap' les différents éléments 'porte outils' adaptés à chaque cas.

.AleX.


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