Il est préférable qu'un travail normatif s'appuie sur des
          normes préexistantes. M. Magnabosco en a présenté rapidement
          3.
          
          1) L'ISO/IEC 9995 de 1994 révisé en 22009 (parties 1 à 8) et
          partie 10 publiée en 2013. Cette norme identifie en
          particulier les différentes zones du clavier (alphanumérique,
          fonctions, numérique) et un mode d'identification du
          positionnement des différentes touches physiques.
          
          2) La recommandation européenne CWA16108 s’appuie sur une base
          réglementaire et légale claire (différents traités européens).
          Elle est du même rédacteur que l'ISO/IEC 9995. Elle définit
          des notions de niveau et de groupe pour définir le
          comportement des touches avec les différentes modificatrices. 
        
        
        On accède à un niveau différent grâce à un modificateur
          (Maj et Alt-Gr). Les modificateurs ne se combinent pas ; le
          but est de garantir que tout caractère est accessible soit
          directement, soit par l’appui de 2 touches simultanées. (Ce
          qui revient à admettre que les utilisateurs tapent à 2 doigts
          !). Le Algr-Maj utilisé par le bépo n’est pas pris en compte
          par cette norme.
          
          Toutefois la norme définit aussi la notion de groupe (comme
          sur le clavier canadien ou le clavier allemand normalisé) qui
          permet d’aller au delà des 3 caractères par groupe. À
          confirmer avec une lecture attentive de la norme mais ça
          fonctionnerait comme un modificateur pour lequel la frappe des
          touches est successive au lieu d’être simultané. Nous avons
          mentionné que cette solution ralentissait la vitesse de
          frappe. De plus sur le clavier canadien la touche Controle de
          droite a été transformé en touche d’accès à ce second groupe.
          Là encore nous avons signalé que cela nuisait à l’ergonomie du
          clavier.
          
          3) La norme allemande DIN 2137-1&2 de 2012 est définit
          principalement pour l'allemand (QWERTZ) mais «couvre toutes
          les langues d’Europe». C'est une norme très contraignante qui
          fixe précisément la position de l'ensemble des caractères
          utiles au moyen de niveaux et de groupes. Contrairement au
          clavier canadien, le clavier allemand n’a semble-t-il pas
          sacrifié de touche (en tout cas pas la touche de contrôle
          droit) sans que nous parvenions à comprendre comment on accède
          à ce fameux 2ème groupe.