Bonjour à tou·te·s,
Désolé, je n'ai pas tout lu… Le débat sur « l'écriture inclusive » me fatigue un peu.
mais je peux parler usage personnel !
J'utilise le point médian. Plutôt souvent. Ce n'est pas le seul moyen que j'utilise à l'écrit pour essayer de donner une meilleure visibilité aux femmes dans la société, mais, oui, je l'utilise. Comme au début de ce courriel, ou sur un réseau social à la taille des messages restreints. Mais c'est une pratique qui m'est devenue courante ces dernières années.
Je n'ai pas bien compris si vous débattez de la pertinence de l'usage ou de savoir quel signe doit être utilisé pour cet usage (en particulier logiciel de lecture de texte, si j'ai bien compris).
Mais pour ce qui me semble être ce en quoi le bépo doit être concerné, ce caractère doit être accessible. Comme vous le savez, j'utilise une version modifiée du bépo, avec une touche tiret « - » bien plus accessible à mon goût. J'y ai mis le « · » en AltGr (mais je l'ai toujours sur AltGr+Maj+[.]).
Quoi qu'il en soit, je trouve normal que cette question arrive sur cette liste car la question de l'écriture inclusive se pose, réellement, quelle qu'en soit LES formes qu'elle prend. Un simple exemple : ma compagne est correctrice (plutôt des livres de socio, des livres universitaires, etc.) Il lui est de plus en plus demandé, dans les textes qu'elle corrige, de veiller à cette question. Et les règles de « grammaire » peuvent être un peu « tordues » dans cet objectif. Elle est de plus en plus souvent face à des textes dans lesquels les auteurs s'emparent de cette question de « l'inclusivité », dès la rédaction. Mais pas que par le point médian, j'insiste. Ce peut être par l'accord de proximité, ou encore un changement de genre d'un paragraphe à l'autre (le site de jeux de société Gus and Co fait ça) et même un choix de l'auteur d'un genre aléatoire au cours du texte !
Bonne journée a tou·te·s,
NémOlivier.