Je pense que cette remarque est assez juste : je n'avais JAMAIS entendu parler du bépo, et il me semblait simplement qu'il y avait eu une tentative (farfelue dans mon esprit) d'un Dvorak (que je ne me rappelais plus le nom) et qui avait avorté.
Ce sont les infos (presse écrite et France Info) qui m'ont appris que
1. Il y avait "un" nouveau clavier qui allait sortir
2. Qu'il reposait sur une nouvelle place des touches
C'est cette info qui m'a poussé à regarder, et c'est ainsi que je vais commencer à essayer le Bépo.
Si on ne sait pas que cela existe, on n'a aucune chance de vouloir essayer, et ce avant même les histoires de résistance au changement etc...
Michel
Le 24 juin 2017 à 10:08, Jeff Bigot <jeffbgt@xxxxxxxxx> a écrit :
Bonjour
Je vous soumets une petite réflexion qui m'est venue en commençant le livre «C'est (vraiment ?) moi qui décide» de Dan Ariely.
Imaginons que l'AFNOR, dans son travail sur la normalisation du clavier français n'ait pas pensé à intégrer le Bépo. On aurait alors eu deux choix de clavier, l'azerty et l'azerty NF. L'inertie faisant, l'azerty historique serait resté majoritaire. C'est le phénomène que l'on rencontre au Canada.
Le bépo apparaitra probablement dans la norme. L'utilisateur (ou le constructeur) aura donc trois possibilités. L'azerty actuel, l'azerty normalisé et le bépo. Ce que j'ai compris de la lecture de Dan Ariely, c'est que l'introduction de cette 3ème possibilité va profondément modifier les comportements et que la décision se portera majoritairement sur l'azerty normalisé qui cumule les intérêts relatifs vis-à-vis de ses deux concurrents.
Au final tout le monde sera content, le ministère de la culture aura fait évolué le clavier français et le bépo aura gagné en visibilité.
Cordialement