Re: [EGD-discu] [AFNOR] Urgent: Relecture de l’annexe Bépo |
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Vendredi 12 Mai 2017 11:28:48, Jean-Christophe Groult a écrit :
[…]
> Si vous pouvez relire ce document, merci de me faire les retours rapidement
> (avant lundi ! je sais, c’est court).
> Au pire on pourra faire des remarques lors de la consultation publique pour
> corriger après, mais si c’est fait dès le départ c’est mieux.
Vendredi 12 Mai 2017 17:59:02, Marcel a répondu :
[…]
>
> ① p. 1 : La disposition BÉPO est présenté dans la figure et le tableaux ci-dessous, à la fois par le glyphe et le code unicode.
>
> ➔ La disposition BÉPO est présentée dans la figure et le tableau ci-dessous, tantôt par les glyphes, tantôt par les points de code Unicode. [ou « par
les
> codes Unicode » ; on peut dire « par les unicodes » mais c’est moins formel]
>
> ② Les caractères sur fond blancs sont obligatoires. Ceux en rouge sur la figure et mentionné entre guillemets français simple dans la table sont des
> touches mortes. Enfin les caractères sur fond gris dans la table sont optionnels.
>
> ➔ Les caractères sur fond blanc sont obligatoires. Ceux en rouge dans la figure et entre guillemets français simples dans le tableau [cf. correction de
> Philippe] sont des touches mortes. Enfin, les caractères sur fond gris dans le tableau sont optionnels.
>
> ③ Dans la figure, les touches mortes ont un glyphe à seule fin de représentation dans la norme. En particulier cela ne définit pas que le code à
> produire si la séquence de touche débutée par une touche morte n’aboutit pas à un caractère connu dans unicode.
>
> ➔ Dans la figure, les touches mortes ont un glyphe à seule fin de représentation dans la norme. Ce glyphe ne préjuge pas du caractère à produire si
la
> séquence de touches débutée par une touche morte n’aboutit pas à un caractère, en particulier si le caractère composé ciblé n’est pas codé dans
> Unicode.
>
> ④ La touche de verrouillage des majuscules permet d’obtenir les majuscules de la lettre tapée aussi bien dans le groupe 1 que dans le groupe 2.
Cette
> touche permet également d’obtenir les chiffres de 0 à 9.. Pour toutes les autres touches le verrouillage renvoie le caractère du niveau 1 du groupe.
>
> ➔ La touche de verrouillage des majuscules met en accès direct les majuscules des lettres aussi bien dans le groupe 1 que dans le groupe 2, ainsi
que
> les chiffres de 0 à 9. Pour toutes les autres positions de touches, le verrouillage des majuscules est sans effet.
>
> ⑤ E08 : le signe moins est U+2212 ; U+2012 dans le tableau est le tiret numérique.
>
> ⑥ ‹ caron › : Certes les simples guillemets une convention de notation, mais
> en français ils prennent une espace insécable, comme il y en a déjà après
> « ‹symboles scientifiques › » et « ‹oblique couvrante › ». On pourrait mettre
> partout les EFI du coup.
>
> Puis c’est certes le nom du diacritique dans la vf d’ISO/IEC 10646. J’ai
> demandé à ce que ce soit remplacé par « hatchek ». C’est le nom d’origine et
> c’est le nom qu’Unicode voulait utiliser, et qui est toujours référencé comme
> « nom 1.0 ». « Caron » provient d’un manuel de style américain et est passé
> dans des normes ISO, et les responsables à l’ISO étaient trop égoïstes pour
> le corriger. IL y avait des gens dans le GT qui étaient d’accord avec le chef
> du GT, qui était un Britannique. Je sais que certains diront que ça n’a rien
> à voir et que c’étaient des gens bien avisés. Mais j’ai un certain nombre de
> renseignements que l’on ne peut pas étaler sur cette liste publique, et qui
> font que je respecte davantage les Tchèques et Unicode, que l’ISO/IEC 10646,
> et encore moins sa version française.
>
> ⑦ ‹ barre couvrante › : risque de confusion avec ‹ oblique couvrante › qui
> est très bien comme nom. On peut mettre ‹ raie couvrante ›, et c’est aussi
> le nom qui est actuellement proposé pour la barre horizontale couvrante.
> On aime bien distinguer les choses en français, donc on va faire en sorte que
> la vf ne démérite pas de la langue française. « barré » = avec oblique,
> « rayé » = avec raie. Est-ce que ça vous paraît correct, ou avez-vous d’autres
> idées ? Ne vous faites pas de soucis par rapport à M. Magnabosco, car il est
> au courant de tout ça, il suit les échanges avec le responsable de la vf.
>
> Dans le tableau, je n’ai pas trouvé d’autres problèmes, mais si quelqu’un
> d’autre pouvait revérifier svp.
>
> ⑧ Les guillemets français simples indiquent les touches mortes, en particulier les accents. Le fond gris indique un emplacement réserver avec le
> caractère ou la touche morte recommandé. L’indication « copyleft » sur fond gris de la touche C12 indique l’emplacement réservé pour le symbole
> copyleft, non encore attribué par Unicode.
>
> ➔ Les guillemets français simples indiquent les touches mortes, en particulier les accents. Le fond gris indique un emplacement réservé, avec le
> caractère ou la touche morte recommandé.
> [On pourrait ajouter cet alinéa à la fin du premier alinéa des trois qui précèdent le tableau.]
>
> L’indication « copyleft » sur fond gris à la touche C12 indique l’emplacement réservé pour le symbole copyleft, non encore codé dans Unicode.
>
> [Par rapport au copyleft : il a fini par être exclu d’Unicode 10, désolé d’avoir
> annoncé qu’il y serait. Le point de code est stable, mais c’est pour la v11 au
> plus tôt.]
>
> ⑨ celles donnant accès à un nouveau groupe complet de caractères ou symboles tel que les lettres grecques. Ces groupes sont nommés « couches
> supplémentaires » dans la suite du document.
>
> ➔ Celles donnant accès à un nouveau groupe complet de caractères ou symboles tels que les lettres grecques. Ces groupes sont nommés « groupes
> supplémentaires » dans la suite du document.
> [On peut garder « groupes » car c’est très bien, plus pro et “plus ISO” pour
> les dispositions de clavier que « couches ».]
>
> ⑩ Celles ajoutant des diacritiques aux lettres de la couche de base ou de couches supplémentaires.
>
> ➔ Celles donnant accès aux lettres diacritées.
À partir d’ici c’est basé sur la version corrigée « […](1) »
que LeBret a partagée Vendredi 12 Mai 2017 17:27:19.
On peut souhaiter homogénéiser la notation des touches mortes sur le modèle de celle
employée dans le tableau. Peut-être pourrait-on baliser les caractères vifs par des doubles guillemets.
⑪ former de nouveaux diacritiques. Exemple : deux frappes successives de l’accent grave permet d’accéder au double accent grave.
➔ former de nouveaux diacritiques. Exemple : deux frappes successives de l’‹ accent grave › permettent d’accéder au ‹ double accent grave ›.
Ou : ➔ accéder à d’autres diacritiques. Exemple : la double frappe de l’‹ accent grave › permet d’accéder au ‹ double accent grave ›.
⑫ Accéder aux variantes souscrites des diacritiques ayant une variante souscrite. Exemple : deux frappes successives du macron permet d’obtenir le
macron souscrit.
➔ accéder à la variante souscrite du même diacritique si elle existe. Exemple : deux frappes successives du ‹ macron › permettent d’obtenir le ‹ macron
souscrit ›.
[Bon, le problème est que l’accent aigu souscrit existe aussi, mais uniquement
comme diacritique combinant. Peut-être reformuler ainsi :
• accéder aux lettres portant un autre diacritique. Exemple : deux frappes successives de l’‹ accent grave › activent la touche morte virtuelle ‹ double
accent grave ›.
• accéder aux lettres portant la variante souscrite du même diacritique. Exemple : deux frappes successives du ‹ macron › activent la touche morte
virtuelle ‹ macron souscrit ›.]
⑬ Combiner un diacritique avec un caractère d’une couche supplémentaires. Exemple : combiner le caron et le ej (ʒ) pour obtenir Ǯ.
➔ combiner un diacritique avec un caractère d’un groupe supplémentaire. Exemple : combiner l’‹ hatchek › et l’ej « ʒ » pour obtenir « ǯ ». [la minuscule]
⑭ Combiner plusieurs diacritiques sur un seul caractère. Exemple : la frappe de l’accent aigu, de la barre oblique puis du O produit Ǿ.
➔ Combiner plusieurs diacritiques avec le même caractère. Exemple : la frappe de l’‹ accent aigu ›, de la ‹ barre oblique › (‹ barré ›) puis de l’« O »
produit « Ǿ ».
⑮ • la tilde
➔ • le ‹ tilde ›
⑯ l’accent aigu double par double frappe de l’accent aigu
➔ le ‹ double accent aigu › par double frappe de l’‹ accent aigu › ;
[Pareil dans la suite]
⑰ NOTE : Pour une prise en charge maximale des langues utilisant l’alphabet latin, d’autres diacritiques sont nécessaires tel que : crochet en chef,
cornu, circonflexe souscrit, tilde souscrite, tilde inscrite, tréma souscrit et rond souscrit. Ils peuvent être pris en charge soit par l’ajout dans une des
couches existantes, soit par doublement d’un diacritique existant. Par exemple la double frappe du rond en chef, permet d’accéder au rond souscrit.
➔ NOTE : Pour une prise en charge maximale des langues utilisant l’alphabet latin, d’autres diacritiques sont nécessaires tels que : ‹ crochet en chef ›,
‹ cornu ›, ‹ circonflexe souscrit ›, ‹ tilde souscrit ›, ‹ tilde inscrit ›, ‹ tréma souscrit › et ‹ rond souscrit ›. Ils peuvent être pris en charge soit par l’ajout
dans un des groupes existants, soit par double frappe d’un diacritique existant. Par exemple, la double frappe du ‹ rond en chef › permet d’accéder au
‹ rond souscrit ›.
[LeBret a bien vu les défauts qu’il y a dans le nom officiel de U+02BB LETTRE
MODIFICATIVE VIRGULE CULBUTÉE (MODIFIER LETTER TURNED COMMA), et sa correction
est presque parfaite. Dans « apostrophe culbutée » il manque « lettre » (comme dans
le nom de la LETTRE APOSTROPHE, « (Lettre apostrophe) » dans le tableau) pour
éviter tout risque de confusion avec le simple guillemet-virgule tourné U+2018.
Le deuxième problème dans le nom français de U+02BB est que l’attribut
« culbuté » est en fait un gros mot, introduit par le Canadien Français qui a
été payé par le gouvernement pour traduire les noms. L’usage décomplexé de
« culbute » et « culbuté » est à considérer comme un québecisme. Quant à « lettre
modificative », on sait que c’est un déguisement signifiant « exposant »,
introduit par Unicode en s’inspirant de l’alphabet phonétique, pour protéger
la fonctionnalité de mise en exposant des traitements de texte et PAO. Enfin
bref, U+02BB devrait bientôt s’appeller LETTRE APOSTROPHE TOURNÉE. En attendant,
on fait comme on veut, selon la stratégie que LeBret applique à la docu du bépo.]
⑱ U+20 ₷
➔ U+20B7 ₷
⑲ La touche modificatrice exposants combinée avec un chiffre produit ce chiffre en exposant. Quand cette touche est combinée avec un symbole
mathématique qui existe en exposant (tel que = + - ( et ) il est recommandé de produire le symbole en exposant.
➔ La touche morte ‹ exposant › suivie d’un chiffre produit ce chiffre en exposant. Quand cette touche morte est suivie d’un symbole mathématique qui
existe en exposant (tel que « = », « + », « − », « ( » et « ) »), il est recommandé de produire le symbole en exposant. [Noter que le tiret générique est
remplacé par le signe moins. Mais on peut choisir de supporter l’accès au signe moins en exposant aussi à partir du tiret générique.]
⑳ De plus la touche morte exposant se combine aussi avec les touches ci-dessous pour produire des symboles associés tel que définit dans le tableau.
➔ De plus, la touche morte ‹ exposant › se combine aussi avec les touches ci-dessous pour produire des symboles associés tels que définis dans le
tableau.
㉑ NOTE: La combinaison de cette touche modificatrice avec une lettre peut produire la lettre modificatrice correspondante en tenant compte de la
casse. Par exemple la touche modificatrice exposant, puis la lettre A en majuscule produit ᴬ (U+1D2C).
➔ NOTE: La combinaison de cette touche morte avec une lettre peut produire la lettre (modificative) en exposant correspondante en tenant compte de
la casse. Par exemple la touche morte ‹ exposant ›, puis la lettre « A » en majuscule produit « ᴬ » (U+1D2C).
[Notons que « lettre modificative » est devenu ambigu par le fait de l’abus
pratiqué par Unicode, qui en fait un synonyme de « lettre en exposant », alors
qu’il existe aussi des lettres modificatives en indice. C’est pourquoi, dans
les Code Charts, Unicode corrige le vocabulaire par le moyen des intertitres.
L’intertitre de la lettre citée en exemple est « Latin superscript modifier
letters ». L’i en indice « ᵢ », U+1D62, caractère de la touche morte ‹ indice ›
du bépo, s’appelle bien « LATIN SUBSCRIPT SMALL LETTER I » et se trouve dans
le bloc intitulé « Latin subscript modifier letters ».]
㉒ La touche morte indices est obtenue par la double frappe de la touche morte exposant.
➔ La touche morte ‹ indice › est activée par la double frappe de la touche morte ‹ exposant ›.
㉓ La touche modificatrice indices combinée avec un chiffre produit ce chiffre en indice. Quand cette touche est combinée avec un symbole
mathématique qui existe en indice (tel que = + - ( et ) il est recommandé de produire le symbole en indice.
➔ La touche mortee ‹ indice › suivie d’un chiffre produit ce chiffre en indice. Quand cette touche morte est suivie d’un symbole mathématique qui
existe en indice (tel que « = », « + », « − », « ( » et « ) »), il est recommandé de produire le symbole en indice.
Je suggère à LeBret de refaire une version en intégrant ce qui lui convient
parmi les commentaires ci-dessus, et en extrapolant pour revoir la suite du
document. En cas de manque de temps, on pourrait aussi partager le fichier
LibreOffice .odt comme lors du premier projet, pour qu’on puisse se partager
la mise à jour dans le sens d’une révision, sachant que demain lundi est la
date limite imposée.
Marcel
--
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