Re: [EGD-discu] Roulements, anatomie, Dvorak, critères… |
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Le 2017-03-10 à 09:28, Olivier Guéry a
écrit :
C’est mon avis aussi. Il n’y avait pourtant pas d’urgence. Ta réponse aurait pu être plus claire pour le commun des mortels et aurait mérité de l’être.
Je ne suis ni médecin ou kinésithérapeute, ni américain, je désigne les doigts par leur nom (il paraît que c’est assez courant pour les américains de les désigner par leur ordre). Là, tu numérotes à partir de quel doigt ? D’après Wikipédia, « les cinq doigts sont numérotés du plus latéral au plus médial, et sont appelés, dans l'ordre, le pouce, l’index, le majeur, l’annulaire et le petit doigt (ou auriculaire) ». Dans l’extrait que j’ai cité de Dvorak, il est clair qu’il numérote à partir de l’index, puisqu’il désigne l’annulaire et l’auriculaire comme le troisième et le quatrième doigt (« To confirm its handicap, hold tightly to the table, especialy with your little finger, while you reach the ring finger, or third finger, up and back. Can you feel how closely the tendons of these fourth and third fingers are bound by bands accross the back of the hand? »). Tu remarqueras accessoirement que sciemment, je n’ai pas conservé les numéros des doigts dans la traduction que je propose. La numérotation, c’est mieux quand tout le monde commence au même endroit… Quoiqu’il en soit, il m’est plus facile de faire IV-III, III-IV, III-II ou II-III à IV-II ou II-IV (que III corresponde au majeur ou à l’annulaire). C’est ce que je m’échine à expliquer : pour moi, les doigts en cause ont plus d’impact sur la facilité de frappe que le sens de la frappe. Bon, c’est quand le doigt à passer est l’annulaire que c’est le plus net. Heureusement, AE et EA ne sont pas des digrammes fréquents en français (rappel pour les autres lecteurs : j’ai échangé E et I par rapport au Bépo).
C’est ce que je fais aussi.
Alors, le mot « rayon » n’apparaît même pas dans l’article sur la main de Wikipédia. D’après ce document, il semble s’agir de l’ossature des doigts y compris les os internes à la main. Pour le coup, I correspondrait au pouce, II à l’index, III au majeur, IV à l’annulaire et V à l’auriculaire.
Avec ses collaborateurs, c’est juste la personne qui a fait les études les plus poussées sur la frappe au clavier, en prenant en compte aussi bien l’anatomie de la main, que les mouvements au ralenti sur un clavier et même la dimension psychologique. Malheureusement, il n’a pas publié de document concernant la conception de sa disposition et on en est réduit à l’analyser pour déduire les choix qu’il a fait et les priorités qu’il a pu donner aux différents critères. Du coup, je vois d’autant moins ce qui te paraît contestable dans sa parole qu’il n’a pas exprimé ses choix de conception. S’il s’agit de l’extrait que je cite, le test qu’il propose est très probant dans mon cas (évidemment, je ne peux pas écarter que d’autres personnes pourraient avoir les fameuses bandes de tendons plus lâches congénitalement ou à la suite d’exercices d’assouplissement comme les pianistes en pratiquent). Pour le reste, et pour ma part, plus je réussis à extraire d’informations venant de lui, plus j’ai l’impression d’avancer dans la compréhension de la frappe au clavier. Si l’évolution des claviers (moins durs, plus plats, avec la possibilité de roulements) peut amener à remettre en cause certains de ses choix, c’est plus facile de le faire à bon escient si on les comprend et encore plus si on comprend leur raison.
De ce que je m’en rappelle (Nicolas serait le mieux placé pour dire ce qu’il en est), il a pourtant été dit que c’était un critère important. Qui plus est, c’est parfaitement cohérent avec l’ordre AUIE.
Toujours de ce que je me rappelle, il a été dit que la charge des mains avait été un critère important, mais que la charge des doigts n’avait pas été prise en compte. S’il s’agissait d’un choix délibéré, je serais curieux de la raison d’exploser la charge de l’index gauche avec deux voyelles dont la lettre la plus courante du français, alors qu’il est par ailleurs en charge de huit touches. Malgré le fait que la frappe était plus dure sur les machines de son époque et que l’index était considéré comme le doigt le plus fort, même Dvorak n’y est pas allé aussi fort. Tu pourrais m’objecter que sur ma variante, je déplace la surcharge sans la diminuer significativement. Et là, je suis en mesure de te répondre que c’est parce que j’ai fait passer la charge des doigts au second plan par rapport à éviter les digrammes à un doigt et ceux qui font passer un seul doigt.
Et là, on apprend enfin quel doigt est le V (d’où on peut déduire les autres). J’aurais peut-être remarqué l’illustration avant si elle n’apparaissait pas (du fait que c’est un attachement et pas une image incluse) après mon message, intégralement cité en fin de mail. Je ne sais pas si les gens comprendront un jour ce qu’on savait à l’époque de Usenet : comment citer correctement.
Peut-être avec des exercices d’assouplissements comme ceux que pratiquent les pianistes, je ne sais pas. Cela dit, il me paraît préférable d’adapter la disposition à une main « de base » que de devoir assouplir la main pour l’adapter à la disposition (enfin peut-être qu’une disposition moins adaptée à une main non assouplie assouplit la main par la force des choses ; je ne sais pas ce qu’il en est avec le Bépo standard, je ne l’utilise pas ; cela dit, j’ai utilisé l’Azerty assez longtemps et ça n’a rien donné à ce niveau).
Le fait que leurs tendons soient reliés entre eux. -- Laurent http://beop.free.fr/ |
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