| Re: [EGD-discu] Afnor, OS et choix du clavier, de la disposition et de la langue | 
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- To: <discussions@xxxxxxxxxxx>
- Subject: Re: [EGD-discu] Afnor, OS et choix du clavier, de la disposition et de la langue
- From: Julien Blanc <whity@xxxxxxx>
- Date: Thu, 21 Jan 2016 19:06:57 +0100
On jeudi 21 janvier 2016 17:41:23 CEST, Piyou wrote:
Bonjour à tous,
N'ayant pas trop de temps, je suis l'activité de la liste d'un 
peu loin, et là, j'arrive après la bataille,
J'ai un peu de mal à suivre toutes les discussions techniques, 
mais je me posais une question au sujet de la norme.
En fait il y a trois éléments : le clavier physique, la 
disposition logique des touches (azerty, bépo, ...) et la notion 
de langue.
En fait il y en a 4 (sous X11, sous windows je ne sais pas comment c’est 
géré mais je pense que c’est similaire). Je simplifie, mais ce qui se passe 
c’est en gros :
* le clavier physique envoie des « keycodes » (c’est à dire, un nombre 
correspondant au numéro de la touche pressée ou relâchée) au système
* une première transformation a lieu : ce keycode est transformé par le 
système en un keysym (key symbol), par exemple KEY_Q. Sous X11, les keysyms 
correspondent au clavier qwerty us. Cette transformation permet de gérer le 
fait que certains keycodes sont assignés à des touches différentes sur les 
claviers (cela concerne principalement les touches multimédia / exotiques, 
ou les très vieux claviers pour lesquels tout n’était pas encore normé). 
Cela ne concerne PAS le marquage du clavier : un clavier marqué azerty 
envoie quand on appuie sur A le même keycode que son frère marque qwerty 
quand on appuie sur Q. Normalement, grace au plug and play, cette étape ne 
nécessite pas d’intervention de l’utilisateur.
* Ensuite, ce keysym est traduit selon la disposition pour donner une 
lettre (c’est un peu plus complexe que cela, puisque les modificateurs sont 
aussi gérés à ce niveau – c’est la suite de keysims qui provoque la 
lettre). C’est ici qu’intervient la notion de disposition.
* la notion de langue est indépendante, et n’intervient pas dans le 
processus de production de la lettre.
Or pour un utilisateur lambda, c'est souvent la confusion (pour 
moi aussi d'ailleurs).
Quand on choisit une langue dans un système d'exploitation, que 
choisit-on ? Un dictionnaire, une langue d'affichage des 
logiciels, une disposition du clavier, tout ça en même temps ?
En général, les dispositions sont classées par langue. Ça permet de 
présenter des listes compréhensibles, avec un nombre de choix limité. Tu 
vas donc choisir ta langue, puis ta disposition.
Fondamentalement, la notion de langue est une propriété de la disposition 
qui n’a pas de sens particulier pour le système : c’est vraiment seulement 
un moyen de classer (il est d’ailleurs possible de régler les deux 
indépendamment, càd utiliser une disposition « française » sur un système 
en langue anglaise, ou inversement).
Il me semble que le frein vient du fait que les gens ne 
comprennent pas ce qui se passe, ça leur semble très compliqué 
de changer de disposition, surtout si en plus il y a une 
installation à faire.
Effectivement. Rajoute à ça qu’il peut être compliqué de retrouver un 
fonctionnement correct une fois qu’on a sélectionné une disposition qu’on 
ne connaît pas, et tu comprendras pourquoi les éditeurs aussi sont frileux 
à ce que l’utilisateur sorte du défaut.
Julien
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