Re: [CBLX] Désolé! Je ne comprends pas update-rc.d & brltty!

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Salut,

Petite précision complémentaire : le niveau s ou S est en quelques
sortes un synonyme du niveau 1 : single user mode. Je ne saurais dire la
différence entre les deux. Toujours est-il qu'on trouvera un
répertoire /etc/rc1.d et /etc/rcS.d.
Dans ma config le démarrage de brltty a été localisé par ubuntu
dans /etc/rcS.d/S25brltty

Tarik


Tarik

Le lundi 17 mai 2010 à 13:19 +0100, Tarik FDIL a écrit :
> Michel,
>
> Voici l'idée des scripts de démarrages de services Unix,  suivie d'une
> explication succinte de la syntaxe de update-rc.
>
> Les systèmes Unix depuis la nuit des temps gèrent ce qu'on appelle des
> niveaux d'exécutions (runlevel in english). En gros, le processus init
> qui est le premier processus créée par le noyau passe par des niveaux
> d'exécutions allant de 1 à 5. Dans chaque niveau d'exécutions, certaines
> fonctionnalités du système sont admises et pas d'autres. Quand init
> démarre, il commence par le niveau 1 et remonte séquentiellement vers
> les niveaux 2, 3, etc, jusqu'au dernier niveau 5 ou avant si on le lui
> précise.
>
> On notera que depuis la version 6.10 de ubuntu, un nouvel outil pour
> gérer ces niveaux d'exécutions et d'autres fonctions est utilisé. Il
> s'agit de l'outil upstart. Cet outil a changé légèrement la
> signification des runlevels d'unix, mais il n'est pas encore adopté
> universellement. Par exemple, Debian ne l'a pas encore adopté
> officiellement. Upstart reste cependant compatible avec les niveax gérés
> par init.
>
> Voici les niveaux d'exécutions classiques et leur signification.
>
> - niveau 1 : mode mono-utilisateur, seul le travail en console est
> possible. Très utile pour effectuer de la maintenance système sur une
> machine multi-utilisateurs ou un serveur connecté au réseau.
>
> - niveau 2 : est un mode multi-utilisateur mais sans la pile réseau
> TCP/IP. Seuls les terminaux série sont admis.
>
> - niveau 3 : toutes les connexions réseaux sont admises, mais le système
> graphique X n'est pas démarré.
>
> - niveau 5 : le système fonctionne normalement et tous les services sont
> lancés y compris l'interface graphique.
>
> En plus de ces niveaux, le niveau 0 sginifie arrêt du système et le
> niveau 6 signifie redémarrage. On notera que upstart ne gère plus que
> deux niveaux : 1 et 2. On estime, à juste titre, que le reste sont des
> reliquats historiques guère très utile aujourd'hui.
>
> Maintenant, comment utilise-t-on dans la pratique ces niveaux
> d'exécutions ? En fait le procesus init va regarder dans les
> répertoires /etc/rcN.d où N est le numéro du runlevel en question ce
> qu'il doit lancer ou arrêter quand il arrive au niveau en question. Par
> exemple, dans /etc/rc3.d on trouvera la liste des services à démarrer ou
> à arrêter quand le système entre dans le niveau d'exécution n°3.
>
> Il y a trois conventions utilisées pour la gestion de ces
> répertoires /etc/rcN.d :
>
> 1- ces répertoires ne contiennent que des liens symboliques vers les
> vrais scripts qui se trouvent dans /etc/init.d
>
> 2- les scripts se trouvant dans /etc/init.d supportent au minimum deux
> arguments : start et stop. Le premier lance le service  et le second
> l'arrête.
>
> 3- les liens symboliques contenus dans les répertoires /etc/rcN.d sont
> nommés de manière  très précises : Ils commencent par S ou K suivi d'un
> nombre à deux chiffres suivi du nom du script cible se trouvant
> dans /etc/init.d
> S signifie démarrer le service (start).
> K signifie arrête le service (kill)
> le nombre à deux chiffre est l'ordre de démarrage du service. Le service
> numéroté 20 démarrera avant le 21, etc. Pour un même numéro, l'ordre
> alphabétique du nom du script est alors utilisé.
>
> Pour fixer les idées, si le processus init trouve dans le
> répertoire /etc/rc3.d/ un lien symbolique nommé S30brllty il va procéder
> comme suit : dès qu'il entre dans le niveau d'exécution 3 il va exécuter
> la commande "/etc/init.d/brltty start" après avoir exécuté tous les
> scripts ayant un numéro inférieur à 20.
>
> S'il trouve dans /etc/rc3.d/ un lien symbolique nommé K80monservice
> alors il exécutera "/etc/init.d/monservice stop" après avoir lancé tous
> les scripts "kill" de numéro inférieur à 80.
>
> Ceci étant dit, la syntaxe de update.rc devient limpide. La voici :
>
> update-rc.d foobar start 20 2 3 4 5 . stop 20 0 1 6 .
>
> Cette commande demande à init de lancer le service "foobar" dans les
> niveaux d'exécution 2, 3, 4 et 5 avec l'ordre n° 20. Elle demande
> également de stopper le service "foobar" dans les niveaux 0, 1 et 6
> également avec l'ordre d'exécution n°20.
>
> Concrètement, update-rc.d réalisera ceci :
>
> - il va créer dans les répertoires /etc/rc2.d, /etc/rc3.d, /etc/rc4.d
> et /etc/rc5.d le lien symbolique S20foobar qui pointe vers l'unique
> script /etc/init.d/foobar
>
> - il va créer dans les répertoires /etc/rc0.d, /etc/rc1.d et /etc/rc6.d
> le lien symbolique K20foobar qui pointe vers l'unique
> script /etc/init.d/foobar
>
> Voilà.
> Tarik
>
> Le lundi 17 mai 2010 à 10:43 +0200, Michel a écrit :
> > Bonjour tous! Comprendre l'utilisation de update-rc.d est au-dessus de
> > mes compétences ou de mon cerveau. Par exemple, ce que dit leexemple du
> > manuel:
> > update-rc.d foobar start 20 2 3 4 5 . stop 20 0 1 6 .
> > Ce n'est pas clair du tout pour moi. Je ne comprends pas ces chiffres.
> > Un peu d'aide svp. Merci. Amitiés. A+
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